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Québec, le 10 novembre 2020 – Groupements forestiers Québec accueille favorablement les ajustements d’ordre administratif et réglementaire apportés au régime forestier tels qu’annoncés, vendredi dernier, par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Pierre Dufour.

À titre de représentant de groupements forestiers totalisant un chiffre d’affaires annuel de 200 M$, Groupements forestiers Québec souligne tout particulièrement les différentes mesures visant à améliorer l’environnement d’affaires des producteurs forestiers.

Le ministère verra ainsi à simplifier l’environnement fiscal des producteurs. De plus, il s’est engagé à revoir et à simplifier les processus de livraison des mesures de mise en valeur de la forêt privée en utilisant notamment, la latitude professionnelle de l’ingénieur forestier. De même, les agences régionales de mise en valeur des forêts privées devront réaliser des bilans annuels de performance, ce qui répond aussi à une demande maintes fois exprimée par Groupements forestiers Québec.

«Le chantier est ambitieux, les intentions sont bonnes, mais il faut aussi s’assurer de leur application. Le secteur a besoin que ces actions soient déployées rapidement à l’intérieur d’un calendrier de livrables bien défini», affirme le président de Groupements forestiers Québec, M. Rénald Bernier. Par ailleurs, GFQ s’attend à ce que les mécanismes de consultation entre les producteurs et le ministre soient améliorés afin de garantir une application adéquate du principe de résidualité lors de la mise en marché de bois public supplémentaire.

S’il apparaît clair que plusieurs autres éléments du régime forestier restent toujours à améliorer, GFQ entend bien continuer à travailler avec le ministre de manière à mettre de l’avant des solutions en ce sens.

« La forêt privée ayant fait ses preuves en termes d’efficacité et de productivité, il faut se réjouir de voir le gouvernement du Québec prendre des mesures pour en appuyer le développement. Ainsi, il contribue non seulement à la création de richesse et au développement économique des régions, mais il se dote aussi de moyens en vue de lutter contre les changements climatiques », conclut M. Bernier.

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